Pourquoi le sport nous (re)donne confiance en nous

Quand je me suis mise au sport il y a de cela beaucoup trop d’années pour que je l’écrive ici 😉, j’ai fait un constat au bout de quelques mois seulement : je devenais une personne différente, je me sentais plus forte, plus sûre de moi, j’avais moins peur. Alors que je relevais des défis de « planche » ou encore de squats, je me surprenais à dire des choses qui VRAIMENT me paraissaient stupides après coup, du style « si j’arrive à tenir, plus rien ne pourra m’arrêter » ou « si je suis capable de faire ça, je suis capable de tout faire ! »

Et si tu passes à côté d’un groupe de personnes faisant du sport, à qui le ou la coach lance des répliques similaires, et que toi, passant ton chemin, ça te fait sourire parce que tu te dis que ce n’est pas un squat qui va t’aider à régler tes problèmes dans la vie, eh bien tu te trompes 😎 ! Et j’ai enfin l’explication.

Ce sentiment de pouvoir déplacer des montagnes et d’être maîtresse de ma vie réapparaissait de plus belle après chaque séance où je me dépassais, où je sortais de ma zone de confort*.

Je dis « enfin », parce que ce sentiment de pouvoir déplacer des montagnes et d’être maîtresse de ma vie réapparaissait de plus belle après chaque séance où je me dépassais, où je sortais de ma zone de confort. Je n’ai jamais douté que faire du sport régulièrement rendait plus fort.e mentalement et redonnait confiance en soi. Mais je n’avais jamais trouvé d’explication satisfaisante à ce sujet.

Alors oui, je sais, « L’exercice physique renforce la mentalité, parce qu’il nous amène à persévérer pour atteindre nos objectifs. Il nous pousse à sortir de notre zone de confort et à relever des défis, et renforce donc notre détermination. » ou encore « L’activité physique change notre apparence » – alors euh déjà pas forcément, ou pas de façon fulgurante selon ce qu’on fait, et c’est okay – « et renforce donc notre confiance en nous ». Et diminue le stress blablabla. Oui, okay ! Mais moi, tout ça ne me dit pas pourquoi, parce que j’arrivais à faire 100 squats d’affilée 😏, je suis devenue une personne qui n’a plus eu peur de dire « Je vais réussir et je le sais. » dans la vie de tous les jours.

Tu as peut-être envie de savoir aussi du coup, alors voilà ce que j’ai découvert dans un podcast qui, en apparence, ne traitait paaaaaas du tout de ce sujet. Ready ?

On parle de gentilles pieuvres et de croyances limitantes !

C’est donc en écoutant l’épisode « se défaire de ses croyances limitantes » du podcast « only up to you« , que j’ai compris comment, souvent pour le pire, mais parfois pour le meilleur, nos croyances se transféraient d’un domaine à l’autre. Je ne vais pas tout détailler, si tu veux en savoir plus je t’invite vivement à écouter l’épisode en entier 😊.

Jennifer compare nos croyances à des pieuvres : intelligentes, sournoises pour les mauvaises croyances, qui se camouflent et agissent à ton insu, dont les bras repoussent de plus belle lorsque tu penses lui avoir coupé la tentacule qui t’emprisonne !

(Okay, je suis un peu partie sur un kraken plutôt qu’une pieuvre, mais tu vois l’idée !)

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Une croyance, c’est pareil. Quelque chose se passe dans un domaine de notre vie, et consciemment ou non, on en tire des conclusions sur nous, sur comment est la vie et sur les autres aussi, qui vont s’étendre dans d’autres domaines. Cherche un peu, je suis sûre que tu as déjà ressenti cela !! (Sinon, tant mieux pour toi ! ❤️) Par exemple : à l’école, on demande de faire des groupes, et on tarde à te choisir. (ils ne savent pas ce qu’ils ratent !!) Bref, tu vas peut-être ressasser cela, te sentir rejeté.e et penser que tu n’es pas quelqu’un avec qui l’on a envie d’être.

Imagine maintenant que les vacances de tes frères et sœurs tombent en même temps que celles de tes parents… mais pas des tiennes. C’est de la faute à pas de chance, tu le sais mais… tu vas quand même te demander s’ils ne l’ont pas fait exprès, parce qu’eux non plus n’ont pas envie d’être avec toi. Ton ou ta chéri.e rentre tard du travail ? Les heures supp’ ? Oui tu parles….

Je ne vais pas te faire tout le schéma mais je pense que tu as compris comment une croyance s’infiltre sournoisement dans ton cerveau pour venir te pourrir la vie, littéralement.

BON. La bonne nouvelle, c’est qu’on a aussi des gentilles pieuvres !

Tu arrives à voir où je veux en venir ? On peut aussi transférer d’un domaine à l’autre des compétences, et des qualités, et c’est là où le sport entre en jeu !!

Lorsque l’on fait du sport, on apprend plein de choses sur nous. Je trouve personnellement que le yoga m’apporte le plus, car avant d’apprendre à « dépasser » ses limites, il nous permet déjà de les découvrir. Mais c’est un autre sujet 😉.

On découvre notre endurance, notre patience aussi, notre capacité à réessayer, à prendre le temps qu’il faut jusqu’à un objectif. On apprend à lâcher prise aussi, car notre énergie n’est pas toujours au beau fixe. Et surtout, on apprend à être fier.e de nous, pour les petits progrès comme pour les gros.

Écrire cet article me fait énormément réfléchir. Notamment car tout ce que je viens de lister, cette capacité à apprécier les petits progrès, tout comme celle d’accepter que l’énergie soit fluctuante… c’est une très belle leçon, et j’avoue que c’est quelque chose que j’aimerais appliquer plus régulièrement et consciemment dans mon travail.

Et je me demande également si le sentiment que j’ai à chaque fois que je vais sur mon tapis, celui d’être dans un espace sûr, de paix, où je pars à la rencontre d’un moi plus profond n’est pas la suite logique de toutes ces affirmations...

Est-ce qu’au final ce n’est pas ce que nous sommes tous.tes à la base ? Capable et fragile, résilient.e et sage, le nous « à nu », sans limites, loin de celles imposées par les autres.

Sur ce, je te laisse ! J’espère vraiment que cet article t’a plu, et si tu souhaites en discuter ou simplement me dire ce que tu en penses, je t’invite à le faire en commentaire ❤️ ! Je t’invite également à aller découvrir la version condensée de cet article sur mon compte instagram : @imapopyoga.
Je te dis à la prochaine 😊
Mélanie ✨

*Attention, je n’insinue en rien qu’il faut aller contre son corps et chercher toujours plus de difficultés et de sensations. Se dépasser, « tout donner » revêt des aspects différents selon mon cycle (comme chaque femme), mon humeur et mon énergie.

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